Un lieu d'accueil discret sur les bords de l'Aulne où deux psychologues vous écoutent avec bienveillance et neutralité.

Cabinet de Psychologie de l'Aulne

Ethique du cabinet

La profession de psychologue est régulée selon un code de déontologie, au même titre que celle de l'ensemble des professions médicales.

Le point commun à ces professions est qu'elles touchent à l'intimité de la souffrance des personnes venant consulter la personne de "métier".

L'éthique du psychologue s'inscrit plus encore dans la question du rapport à l'intimité de la personne venant le consulter.

En effet, autant un blessé, une personne atteinte d'une grippe, souffre-t-elle par son corps de quelque chose de visible, en partie, en publique, voire nécessitant un rapport médical publiable auprès d'un employeur ou d'un organisme sanitaire, avec discrétion et prudence de la part du médecin : ce dont la personne venant consulter le psychologue est plus "cachée", voire, "masquée",voire, "masquable " !!

L'expérience nous a montré que la démarche de consultation auprès d'un psychologue, quelque soit sa discipline de référence, nécessitait, autant du côté de la personne consultant que du psychologue, un temps "d'apprivoisement".

Les personnes consultant le psychologue prennent un certain temps à réaliser l'expression de ce qui leur est "intime" : Il leur faut en passer par le dégagement de routines d'expressions de soi-même.
Il s'agit de répétitions de discours sociaux, par les-quels ils se font reconnaître de leurs relations sociales.
Ce mécanisme est naturel, social et nécessaire.
Or, quant à l'expression, puis la recherche de structuration du rapport à cette souffrance intîme, à son traitement, ces expressions de représentations sociales de soi-mêmes sont des masques, voire des adaptations sociales, dont il est délicat et difficile de se dégager.

Tenant compte de cette cynétique très subjective de l'évolution du discours de la personne consultant le psychologue, l'éthique est celle d'une "neutralité" autant que d'une confidentialité, d'une prudence quant à toute conclusion ou diagnostique, voire, quant à toute stratégie de thérapie.

La neutralité, consiste de la part du clinicien, en une recherche de distanciation dynamique (n'être ni trop loin ni trop prêt) à l'égard de la personne, permettant l'écoute, l'observation du discours, son analyse dialectique.

Nous ne sommes ni des coach, ni des confidents amicaux, encore moins des "directeurs de conscience".

La confidentialité relève de la prudence, considérant notre discipline scientifique, que notre objet, le psychisme de la personne, cherche son expression, et que le discours observé est en constante évolution, d'expression autant que d'attribution de sens.
Nous ne pouvons "raisonnablement" dire être sûr de ce que nous pourrions en dire à "d'autres", encore moins de ce qui pourrait en résulter d'interprétation "ailleurs".
Nous ne sommes donc en rien dans une situation commune avec celle du médecin consulté pour un arrêt de travail du fait d'une grippe.

Nous ne pouvons rapporter que le fait d'avoir reçu en consultation une personne, si toute fois, c'est elle-même qui nous demande une attestation de sa consultation à notre cabinet.

Quant à l'éventualité d'une analyse faisant suite au passage d'un test projectif, il doit bien être compris de la personne demandante et consultante, que le test ne fait état que de l'activité du psychisme de la personne pendant le moment de la relation entre la personne consultante et le psychologue.

Toute interprétation généralisante hors du cadre de l'activité du test lui-même, du rapport qui serait livré à la personne puis "à d'autres", ne relèvera que de l'inter-subjectivité des interprétants, de leurs cadres socio-culturels de lecture de ce rapport.

La position de chaque psychologue quant à l'usage d'un test, puis de la publication d'une analyse de ce test peut varier très fortement.

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